vendredi 13 août 2004
Pour Kieran Prendergast, sous-secrétaire général de l’Onu, cette situation traduit un manque de volonté politique de s’engager dans de véritables réformes.
Ses propos étaient toutefois en retrait par rapport à la sévérité de ceux tenus le 14 juillet par l’émissaire de l’Onu pour le Proche-Orient, Terje Roed-Larsen, qui avait mis en cause devant le Conseil de sécurité le président palestinien pour ses efforts de réforme insuffisants.
Furieux, des responsables palestiniens avaient alors menacé d’interdire à Roed-Larsen de se rendre dans les territoires.
Mercredi, Prendergast a estimé que la mise en oeuvre des réformes sécuritaires réclamées par la communauté internationale « continue d’être lente, et pour une large part superficielle ».
« Ceci ne peut pas s’expliquer par autre chose que par un manque de volonté politique pour progresser sur cette voie », a-t-il ajouté.
Bien qu’Arafat ait accepté fin juillet de donner à son Premier ministre, Ahmed Koreï, tout pouvoir sur les services de sécurité relevant jusque-là du ministère de l’Intérieur, « l’autorité et le contrôle ultimes sur l’ensemble de l’appareil de sécurité palestinien demeure [l’apanage du] Conseil national de sécurité, présidé par Yasser Arafat », a ajouté le diplomate onusien.